HC Kraainem

Comme chaque année….
Gonflé à bloc suite à leur plantureuse victoire contre l’équipe réserve de Tubize une semaine auparavant, Kraainem était bien décidé à poursuivre sur sa belle lancée et les présences conjuguées de Matthieu Nordey et Tim Nothnagel permettaient de nourrir de beaux espoirs…
Kraainem ouvre les hostilités par Nathan Lozet (9 buts) qui sera le meilleur joueur offensif de son équipe durant ce match mais Mouscron s’appuyant sur son côté droit mène la vie dure à la défense des « Bruxellois » et passe très vite en tête (mais jamais sans se détacher) menant 6-5 à la 14ème minute ; c’est donc logiquement que le coach demande de faire une individuelle stricte sur l’arrière droit adverse, permettant de stabiliser la défense autour d’un Nordey (5 buts) véritable tour de contrôle de ce dispositif. La montée de Nothnagel (5 buts) apporte un peu plus de percussion au poste d’arrière droit où le jeune Duvillier (3 buts) se faisait malmené, parfois à la limite du tolérable, par son opposant direct. La pause est atteinte sur le score de 16-15 mais avec seulement 2 joueurs sur le banc, les organismes sont mis à rude épreuve.
La seconde période voit Kraainem montrer un tout autre visage, avec courage et abnégation, les joueurs passent devant (16-17) à la 32ème minute ; on se dit qu’enfin ils vont prendre le match en main et vaincre le signe indien qui les voit chaque année subir une défaite à Mouscron. Jusqu’à la 45ème minute, les deux équipes font jeu égal et c’est bizarrement lorsqu’enfin une exclusion est sifflée à l’encontre des Hennuyers que Mouscron passe devant et débute sa course vers la victoire. En 5 minutes, la messe est dite et malgré quelques gestes individuels sporadiques, les Bruxellois ne reviendront plus. Les arbitres mettent fin au match et Mouscron peut se targuer d’une nouvelle victoire (33-29)…
Ce résultat montre que le chantier est en cours mais loin d’être achevé ; jeu stéréotypé en l’absence de Moreels, défense pas assez solidaire et gardiens trop « laxistes » sur les tirs des ailiers donnent matière à réflexion mais le potentiel et l’envie d’apprendre sont bien présents.
Le mot de la fin reviendra au gardien adverse : « vous êtes marrants, chaque année nous vous battons à domicile, mais lorsque nous venons chez vous, vous nous battez à plates coutures !!» ; espérons que cela se vérifiera en 2014