Portrait : Cédric Buyssens

14 février 2018

Cédric BUYSSENS
arrière droit

Rencontre avec Cédric : 1m88, 94kg, il est né le 21 octobre 1992

Tu joues avec quel numéro ?
Le 6. Un jour quand j’étais cadet, je l’ai pris et j’ai décidé de le garder parce qu’il me plaisait bien, en plus, c’est le multiple des deux plus petits nombres premiers.

A quel poste ?
Arrière droit et ailier droit, les deux en même temps, je me fais des passes à moi-même [rires].

Définis-toi en un mot.
Gaucher.

D’où viens-tu ? Où as-tu grandi, où as-tu vécu ?
Je suis Bruxellois depuis toujours, j’aime bien vivre à Bruxelles, c’est ma cité, mon chez moi.

Que fais-tu dans la vie ?
Je suis Ingénieur de Projet sur des chantiers de construction.

Comment en es-tu venu à faire du hand ?
J’étais aux scouts depuis mes 8 ans mais je cherchais un vrai sport, pour me développer physiquement et en tant que personne, au début de l’adolescence. J’avais vu du hand aux JO et je savais que je pouvais lancer des choses loin et fort, alors je me suis lancé. J’ai tellement accroché que les scouts sont passés à la trappe, un peu poussés par Ben.

En quelle année as-tu commencé le hand ?
En 2005, je crois.

Où as-tu joué avant d’arriver au HC Kraainem ?
On va dire nulle part.

Pourquoi le HC Kraainem ?
Mon tout premier club n’avait pas le niveau alors on en est tous partis.

Le hand en un mot ?
Passion.

Ton meilleur souvenir de hand ?
La Partille Cup 2013 avec toute l’équipe des invincibles juniors du HCK [grand sourire].

Ta principale qualité sur le terrain ?
Buteur.

Et dans la vie ?
Je suis calme et posé.

Ton principal défaut sur le terrain ?
Je ne suis pas assez orgueilleux. Quand ça ne va pas, je laisse à un autre.

Et dans la vie ?
Un peu pareil. Si ça n’allait pas, je laisserais tomber, mais comme je suis prévoyant je m’arrange toujours pour que ça aille donc ça n’arrive pas. Le hand par contre, c’est un sport imprévisible.

As-tu un grigri ? Un rituel avant de monter sur le terrain ?
Non, ces trucs-là, c’est pas mon genre.

As-tu un talent caché ? Un hobby original ? Une passion bizarre ?
Le montage vidéo. J’en ferais davantage si j’avais plus de temps libre. Je suis très en retard dans mes montages, j’ai encore des images tournées en 2013 à monter, c’est dire.

Que ferais-tu avec une baguette magique ?
Là tout de suite ? Je réparerais tout mon corps pour être comme dans ma prime jeunesse.

Jaune ou bleu ?
Bleu. Jaune, c’est pour les canaris.

La question de Bill : tu ne regrettes pas les Red Wolves ?
Si. Si j’avais pu continuer à jouer à haut niveau, je l’aurais fait. Mais ça coûte le haut niveau, c’est beaucoup de sacrifices dans le reste de la vie. Ce n’était pas compatible avec mes études, il aurait fallu réduire mes crédits et rallonger la durée de mes études et je n’ai pas voulu faire ce choix-là. Et puis, en Belgique, à part le prestige, on n’a rien en hand de haut niveau, on ne peut pas en vivre.