Faut bien l’admettre, samedi, on a été moins flamboyants que la semaine dernière. Rien à dire côté défense, même qu’en face, ils ont dû s’y mettre à sept pour essayer de prendre notre forteresse, mais en attaque, c’était vraiment la misère. C’était même tellement la misère que le type derrière moi à qui le coach avait donné un énorme tableau et qui mettait des croix dans des cases chaque fois qu’un des nôtres faisait un truc chelou, et bien, son crayon sentait le bois brûlé tant il en faisait, des croix. On aurait pu en mettre au moins 50, des buts, mais non. Vous ne me croyez pas ? J’ai les chiffres : on a loupé très exactement 23 tirs, dont 3 pénos, et comme on a marqué 27 buts, faites le compte. A croire qu’il y avait deux équipes sur le terrain : celle qui défendait, motivée, concentrée, performante. Et l’attaque, qui tenait davantage de la chasse aux papillons un soir d’été que de l’averse de grêlons un soir de printemps. Soit. Finalement, on a largement gagné quand même. Faut dire qu’en face, vu que le coach de l’équipe première leur avait chouravé leurs meilleurs éléments, fallait qu’ils se débrouillent avec une équipe qui tenait plus des cadets que des seniors. Mais nous, c’est pas comme les Diables jeudi dernier, on peut être mauvais et gagner quand même. Et quand on aligne quatre cadets en Equipe 2, on gagne aussi, soit dit en passant. Evidemment, si on leur avait mis tous les buts qu’on aurait dû, on serait premier au classement et ce serait mieux. Ce sera pour la semaine prochaine, pas d’inquiétude.
Ceci dit, l’Empereur, sa femme et le petit Prince étaient venus et il y avait pas mal de spectateurs, tout un gradin. Et comme ils connaissaient pas les nouvelles têtes, ils se sont plus préoccupés d’apprendre les nouveaux noms par cœur et zont pas trop regardé les performances. Par contre, pour décompter les cinq dernières secondes avec dix d’avance, histoire de pousser les autres à se grouiller de tirer, de préférence à côté, c’était tout le monde à l’unisson et en plus, ça a marché. Trop drôle.
Samedi prochain, ce sera contre Tubize, encore à la maison. Et je vous promets qu’il va en pleuvoir, des buts. Promis-juré-craché. Donc, faut venir.
Bill
