Avec Visé, on ne sait jamais à quoi s’attendre. On peut les battre de justesse, on peut leur mettre la misère mais parfois, ils nous ratatinent. Alors à l’échauffement, on les observe, et quand ça commence, on se méfie. Et là, ça commence plutôt bien, on canarde. Mais en défense, ça ne va pas du tout et notre pauvre Jamy, qui arrêtait tout aux entraînements, ne fait rien d’autre que de se retourner pour aller chercher le ballon au fond de ses filets. C’est si mauvais en défense qu’on fait monter Arnaud, qui revient pourtant d’une sale grippe qui l’a tenu loin du parquet pendant dix jours. Et ce n’est qu’au quart d’heure qu’on parvient enfin à arrêter un premier ballon. Heureusement que les buteurs marquent mais on est vachement malmenés au score. Ça s’arrange un peu en fin de mi-temps et les locaux commencent à s’énerver parce qu’on égalise. Mais c’est deux joueurs à nous que les arbitres envoient sur le banc et donc, on est que quatre pour commencer la deuxième mi-temps. Les Blancs en profitent pour nous mitrailler, mais de toute façon, c’est clair qu’on n’a pas encore trouvé le bon système de défense. Mais pourquoi manque-t-on à ce point de cohésion ? Nos deux forces, c’est justement la défense et les contre-attaques et aujourd’hui, ni l’une ni l’autre ne fonctionnent. Chaque fois qu’on leur pique le ballon et qu’on se retrouve tout seul devant le gardien, c’est pour lui tirer dessus. Misère de misère. Il y a quand même eu cette sublime passe de 30m dans les mains de Max, merci Cédric, et un décalage de ouf d’Antoine, merci Nathan, et du coup, on mène de quatre buts. Et puis ça se déglingue de nouveau, trous béants en défense, tirs sur le gardien en contre-attaque, et les autres égalisent. Antoine nous met le but de la victoire à 20′ de la fin, je respire enfin, mais pas longtemps parce qu’au lieu de les empêcher de jouer, on les laisse venir et bam, 32-32. Misère de misère.
Saint Nicobill avait apporté des mandarines et des spéculoos, mais le cœur n’y était pas vraiment, dommage.
Bill