La bataille de Waterloo (1er épisode!!)
Pour commencer, une petite leçon d’histoire. Décidément le handball mène à tout…
Lors de la campagne de Russie (mais oui celle de la fameuse Bérézina), la Grand Armée (française, ndla), suite au traité franco-prussien de 1812, comprenait un corps prussien fort de 20.000 hommes.
Le 18 juin 1815, lors d’une autre fameuse bataille, certains de ces prussiens, anciens alliés de Napoléon, affrontèrent et vainquirent leur ancien allié.
Pourquoi donc cette entrée en matière me direz-vous?
Un observateur éclairé aura vite fait de remarquer que dans les clubs de Kraainem et Waterloo gravitent des frères ennemis, on retrouve de part et d’autre des joueurs et/ou dirigeants ayant gravité dans chacun des clubs. Citons Baudouin Brasseur (ancien président du HC Kraainem, ancien joueur de ASEK72), Alain Delellio (ancien joueur de ASEK72), Alexandre Hayon (ancien joueur du HC Kraainem) sans oublier quelques anciens joueurs du Hc Jette où évoluèrent les frères Lozet ou encore leur coach Serge ZINZEN. Bref, ce match était l’occasion de joyeuses retrouvailles et revêtait un caractère bien spécial.
Mais venons-en au vif du sujet…
Dès le début du match, Waterloo se montre plus appliqué et, profitant d’erreurs techniques et d’un certain laxisme défensif de Kraainem, mène rapidement 3-0 (5ème minute). Mais Dean Servais, joueur ambidextre (oui, il tire des 2 mains!!) et important renfort du jour par son talent et son expérience, prend les choses en main en marquant 2 buts ramenant le HCK à 3-2 (7ème); le match était lancé! Kraainem montre rapidement son vrai visage et passe en tête à la 14ème minute (6-7) sur un but d’Antoine Hap; plus jamais les Bruxellois ne seront rejoints. Les Moreels, Hap, Lozet et autres Servais alimentent le marquoir tour-à-tour et permettent à leur équipe d’atteindre la pause sur un bon 13-17. Le match, sans véritable enjeu, est une joute entre personnes qui s’apprécient sur et en dehors du terrain.
Kraainem, comme trop souvent, se laisse remonter dès le début de la seconde période (17-18 à la 38ème) mais joueurs et coach restent sereins, il suffit en effet d’une brève accélération pour se détacher et plier le match. L’accélération viendra de Nathan Lozet, qui s’affirme offensivement de match en match, bien secondé par Moreels et Hap; ces trois-là affoleront les compteurs et, donnant le tournis à leurs adversaires, amènent Kraainem à un 20-27 (52ème). Serge ZINZEN, cédant à l’appel du public dans lequel il a de nombreux amis, ôte son survêtement et monte au jeu pour les 3 dernières minutes à la grande joie de beaucoup. Dans un franc esprit de camaraderie, le match s’achève sur une victoire des Bruxellois (24-32) et, comme de coutume, c’est bien un des frères Lozet (Nathan en l’occurence) qui a marqué le 30 ème but.
Sans vraiment briller, les ouailles du président Gosuin deviennent de plus en plus régulier et un véritable esprit d’équipe s’instaure; pour preuve, les mêmes noms figurent régulièrement sur la feuille de match: Van Laethem et Mormal en gardiens de qualité, Duvillier, Meerschman, les frères Lozet, Moreels etc en joueurs de champ capables d’encore sûrement remporter d’autres victoires.
La fête aurait pu être belle s’il n’y avait eu la blessure du jeune Romain Duvillier, sorti pour, semble-t-il, une déchirure d’un tendon métacarpien qui devrait le priver d’entraînements et de match pour au moins 2 semaines.
