La Chronique de Bill – 18 janvier 2015

23 janvier 2015

Fini de rire, on reprend le championnat, et par un gros morceau encore bien. Déjà qu’en déplacement les supporters sont nombreux, parait que chez eux, c’est du délire total.

Mais faut d’abord que j’arrive jusque-là sans me gourer. Pas évident dans le noir. Et bien sûr, pas une seule place de libre dans le parking, me v’là obligé de me garer à perpète. Ca commence bien, j’ai loupé le début du match. Grr. Je déteste arriver en retard. Surtout quand c’est pour constater que le marquoir est contre nous. Pff. Je m’attendais à une salle super chic vu le lieu mais rien à voir. C’est une salle on ne peut plus banale, et même un peu tristounette, et les gradins sont tout pareils aux nôtres, rien d’exceptionnel. Ils sont pleins, d’accord, mais on est loin des 500 personnes qu’on m’avait dit. Ce qui est bizarre, c’est que le terrain a l’air beaucoup plus grand que chez nous. Je me demande si c’est possible, faudra que je me renseigne. Ou alors c’est parce qu’il est bleu. Autre chose de vraiment bizarre, c’est cette odeur de je sais pas trop quoi qui flotte, comme un gaufrier qui chaufferait à vide. Pas cool.

Deux jolis buts pour nous, on égalise, c’est mieux. Tiens, ils ont tous le même sponsor dans le dos, c’est trop marrant. Ceci dit, notre banc est vraiment pas gras. Ils sont un. Un Erasmus, un bras cassé pas encore réparé et un genou en compote. Ya bien le nouveau, là, que j’ai jamais vu. Parait qu’il est bon. Mais qu’est-ce qu’ils ont à tricoter comme ça devant le but ? Une bonne passe du back au pivot et zou, on n’en parle plus. C’est simple, non ? Non mais c’est quoi ces passes de m… ? A quoi ça sert d’avoir une défense en béton si on fait rien du ballon après ? Ah, v’là Basile qui nous trucide un gardien médusé, ça c’est cool. Exactement la même de notre côté, c’est moins cool. Et si en plus, on rate les penalties, on est pas sauvés. « J’veux quatre buts d’avance avant la mi-temps les gars ». Et puis quoi  encore ? On va quand même pas se laisser manger la laine sur le dos, non ? Le coach des verts demande un temps mort pile poil au moment où un des siens tire au but. Etrange. Dommage qu’il tire sur le poteau, ça m’aurait bien fait rigoler s’il avait fait mouche. Allez, égalité à la mi-temps, c’est tout bon.

Oups, la 2e mi-temps commence plutôt mal, avec deux ballons perdus et deux mauvaises passes. But de notre back, après avoir dribblé. Je savais même pas qu’il savait dribbler. Les verts non plus d’ailleurs, et ils sont restés plantés tellement ils étaient surpris. Ah, ça, j’aime bien aussi : contre-attaque, le gardien sort et le jaune se retrouve tout seul devant le but. Après celle-là, deux jaunes se prennent deux minutes coup sur coup et nous v’là plus qu’à quatre sur le terrain mais on marque quand même. Ceci dit, on fatigue, ça se voit. Mais vu notre banc, ça va être coton. Et notre coach avec son sweat vert, quelle idée d’être en vert ici, manquerait plus qu’il aille jouer pour les adversaires. Côté public, c’est tranquille, habituelle mauvaise foi des deux côtés. Mais les verts sont moins déchaînés que chez nous en septembre. Faut dire qu’ils ont six points d’avance et qu’on est à cinq minutes de la fin. C’est pas aujourd’hui qu’on va gagner. Mais samedi à la maison, la revanche contre Eynatten, ça va être du lourd, je vous promets.

Bill