Un match contre Eupen, c’est toujours difficile, même si on les a battus une fois chez eux, je sais plus trop quand. Et là, ils venaient avec une équipe toute neuve qu’on connaissait pas, sauf le coach. Pas cool ça, d’ailleurs, de pas laisser le coach monter en D2 avec l’équipe qu’il a fait gagner la saison dernière. Mais soit, c’est pas le sujet.
Et donc, on monte sur le terrain et tout de suite, c’est la douche froide, ils nous plantent deux buts avant qu’on ait eu le temps de finir de les observer. Après ça, on continue à observer. Et ils nous les plantent par paquets de 4 ou 5, les buts. Et on trouve pas comment les arrêter. C’est 11-17 à la mi-temps mais on a eu jusqu’à 8 buts de retard à peine un peu plus tôt.
Deuxième mi-temps. Dans le public, on crie, on hurle, on applaudit, on fait un chambard d’enfer. Et nos bleus reviennent à -1. On s’égosille de plus belle. Rien à faire, pas moyen d’égaliser. Mais on ne perd pas courage, ni dans les gradins, ni sur le terrain. On fait de plus en plus de bruit d’un côté et on s’arrache de l’autre. Et à deux petites minutes de la fin, ça y est enfin, on égalise. En face, ils sont tout seuls, épuisés peut-être, dégoûtés sûrement. On leur chipe leurs trois derniers ballons et au bout du bout du suspense, on le gagne, ce match.
Comme diront les joueurs plus tard : « C’est pour ça qu’on fait du hand ». Et comme je dirais, moi : « C’est pour ça qu’on vient vous voir ».
Merci les gars, on a tous été comblés samedi.
Bill