J’aime pas quand on perd. Et encore moins quand on perd parce qu’on est mauvais. On peste sur ceux qui loupent un tir ou une passe mais comme c’est un jour sans, chacun rate un truc ou l’autre et t’as vite tout le monde qui râle sur tout le monde. Du coup, on s’énerve, on devient fébrile, on se déconcentre et on finit par perdre un match qu’on aurait pu, ou dû, gagner. Et il faut trois plombes et une distribution générale de hot-dogs gratos pour nous redonner un vague sourire.
J’aime pas quand on perd. Mais quand on perd contre plus fort, c’est pas pareil. On était vraiment bons samedi. Efficaces en défense, percutants en attaque, concentrés, motivés, engagés. Même le coach était content. Le collectif a plutôt bien fonctionné, sauf l’une ou l’autre passe alambiquée qui n’arrivait nulle part mais en gros, on a bien résisté face à la meilleure équipe du championnat. Et même si le banc famélique a montré toutes ses limites en fin de partie, on a tout donné, on a mouillé le maillot jusqu’au bout et on n’a pas de regrets à avoir.
Bill